[Chronique Innovation]
J’ai un dernier truc à vous dire !

septembre 29, 2020

Oulala, mais vous en faites une de ces têtes ! Quoi ? Le climat est morose, l’incertitude prospère. Les commandes n’arrivent pas. La bourse yoyote, le thermomètre s’affole, la banquise déjante, le tour de France roule en septembre. Et le virus rentre tout bronzé de l’été. C’est la faute à pas de chance ? Non, il est temps de réagir !

« Avoir de la chance, c’est gagner un concours… de circontances » (Coluche)

Marcelle, je te l’ai déjà dit, pas avec du Prozac.

Dans le monde d’avant, il fallait, pour réussir, du talent et du travail. Mais qui a osé vous avouer qu’il fallait aussi de la chance ? Aujourd’hui, c’est le même tiercé, mais dans le désordre.

Bon je sais, il y a les modestes qui vont vous dire «la chance, on l’a eu, mais c’était vraiment le pur hasard. On était là au bon moment ». Il y a aussi les fatalistes :« ah chance, on l’a ou on l’a pas. On ne peut pas tous naitre sous la bonne étoile ».

Et si en réalité, le secret était que la chance est une vraie compétence managériale, genre licence, master ou doctorat. Bref, le truc qui se travaille vraiment, qui se peaufine, qui grandit. Car comment peut-on imaginer que ceux qui ont de la chance à répétition, n’en soient pas responsables ?

Là, je sens comme un silence dubitatif et je porte l’estocade : « Et si avoir de la chance c’était simplement le talent de créer autour de soi l’environnement favorable ? Et si c’était savoir frotter la lampe d’Aladin pour en faire sortir le génie des opportunités. Faire en sorte, qu’au travers de ce que je fais ou des décisions que je prends, je déclenche le jackpot potentiel.

Nombreux vous le diront, les opportunités, sont des trucs bizarres, assez insaisissables, qui arrivent d’on ne sait où mais qui trainent bien souvent près des machines à café.

C’est toujours pareil, le gars qui trouve la bonne opportunité avec laquelle il va réussir n’a pas de la chance. Il a juste rencontré au bon moment, la bonne personne, au bon endroit et il a répondu ou à fait comprendre qu’il pouvait répondre à la sollicitation.

Le hasard ? Tu rigoles ! Alors on fait quoi pour être le chanceux professionnel patenté qui va vous redonner le sourire ?

  • Etre curieux de tout. Si on vit dans son MBD quotidien (métro-boulot-dodo), on rencontre peu d’opportunités. L’opportunité est sauvage. Elle déteste ce qui tourne en rond ou qui est trop linéaire. Sortir de ses routines ou de ses process trop bien huilés, c’est la première condition pour activer la chance
  • La magie du réseau. Tout le monde s’en gargarise, mais l’erreur, c’est de croire que le réseau est un carnet d’adresses bien dodu ou des milliers de followers sur twitter ou facebook. Se créer un vrai réseau, c’est se mettre dans la posture de celui qui assure la mise en relation, celui qui aide les autres à faire.
  • Etre conscient que ça ne marche pas à tous les coups. On a tous des revers, des coups de mou, de la malchance. Toutes les grandes réussites sont jalonnées de plantages retentissants. Le truc c’est d’utiliser l’échec comme la pierre philosophale qui se transmute en projet pour rebondir.
  • Anticiper, anticiper, anticiper. Avoir toujours l’idée du projet d’avance. Les chanceux ont déjà dans la tête, le coup d’après… qui, entendu, récupéré et adapté par le réseau va créer la future opportunité

Alors oui, j’ai un dernier truc à vous dire : avoir de la chance c’est tout sauf de la magie. C’est une gestion de priorité, un choix de vie et de relation bienveillante aux autres. « La chance ne favorise que ceux qui s’y préparent ». Et ça, ce n’est pas du Coluche mais du bon vieux Pasteur. Un chanceux enragé !

 

André Montaud

am@thesame-innovation.com

 

NB. La chance, vous la provoquerez le 8 octobre en participant à Progiciels et vous ne le regretterez pas avec votre ABCDaire dans la poche. 

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