août 30, 2018
Lorsque vous envoyez un e-mail, celui-ci va passer par les câbles de votre fournisseur d’accès avant d’arriver à son data center, là où sont stockées toutes les données, puis transiter vers le data center de votre correspondant (en entamant certainement un tour du monde), avant d’arriver dans la boîte mail visée. Selon l’ADEME, cette opération consommerait 19 g de CO2, s’il est accompagné d’une pièce jointe de 1 Mo. Par exemple, l’envoi de 33 courriels d’1 Mo à 2 destinataires par jour et par personne génère quant à lui des émissions équivalentes à 180 kg de CO2 par an : ce qui correspond à plus de 1000 km parcourus en voiture.
Sauvez la planète en … réduisant l’impact environnemental de vos mails !
On n’envoie pas un mail à un collègue alors qu’on peut lui donner l’information oralement
Dans le cas d’une réponse à un message groupé, mieux vaut donc sélectionner les destinataires de votre réponse et ne pas l’envoyer à tous si cela n’est pas nécessaire.
La start-up Cleanfox, spécialisée dans le nettoyage des boîtes mails, explique qu’un mail contenant une pièce jointe de 20Mo génère 20 g de CO2
Pour les fichiers très lourds, mieux vaut cette fois utiliser des outils comme WeTransfer, qui ne stocke le fichier que quelques jours.
Selon Cleanfox, le stockage d’un e-mail pèserait l’équivalent d’environ 10 g de CO2 par an.
Supprimez les spams et autres mails dont la conservation ne vous apportera absolument rien
Envoyez des pièces jointes aussi légères que possible.
Par exemple en supprimant les images des signatures électroniques enregistrées au fur et à mesure des échanges.
Découvrez le témoignage d’Eric ESCUDERO, Responsable RH de l’entreprise Amphenol Socapex :
Dans le cadre d’une démarche soutenue par la direction et entamée il y a des années pour instaurer auprès de ses salariés une réelle « culture » du développement durable, l’entreprise Amphenol Socapex a démarré en 2017 une campagne de sensibilisation autour de l’utilisation de la messagerie.
« Nous avons lancé une campagne de mails, bref, concis et sur un ton léger, pour informer nos collaborateurs des règles de bases en matière de gestion des mails : coût écologique d’un mail ; appeler ou aller voir un collègue au lieu de lui envoyer un mail ; réduire la taille des emails et pièces jointes ; etc.
Cette année nous sommes allés plus loin et avons mis en place un intranet au sein duquel nos collaborateurs peuvent trouver des fiches de bonnes pratiques sur le thème « Etre écocitoyen au bureau ». Cette initiative a eu un très bon accueil. Il est toutefois encore un peu tôt pour analyser son impact mais c’est un indicateur sur lequel nous souhaitons nous appuyer bientôt.
Nos conseils à toute entreprise qui souhaiterait se lancer dans une telle démarche :